Le biais de négativité : noir c’est noir !


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Pandémie virale, menace terroriste, tensions internationales, élections américaines, crise économique, privation de liberté… difficile de nier que les raisons de penser que tout va mal sont nombreuses. Dans cette épreuve, notre cerveau ne nous facile pas la tâche à cause d’un mécanisme évolutif : le biais cognitif de négativité. Découvrons ce mécanisme cognitif, ses implications et les moyens d'agir dessus.

 

  • Qu’est-ce qu’un biais cognitif ?

Bien que l’on aime penser que nos pensées sont toujours logiques et rationnelles, nos cerveaux sont souvent sujets à faire, de façon naturelle, des raccourcis malheureux : les biais cognitifs. Ces biais, qui sont en général inconscients, peuvent conduire à des erreurs de perception, de raisonnement, d'évaluation, d'interprétation logique, de jugement, d'attention, etc.

 

Le concept est décrit pour la première fois au début des années 1970 par les psychologues Daniel Kahneman et Amos Tversky pour expliquer certaines décisions irrationnelles dans le domaine économique [1]. Depuis, près de 200 biais cognitifs différents ont été décrits [2], touchant quasiment tous les domaines de notre cognition. La plupart d’entre eux ont fait l’objet de démonstrations en psychologie cognitive, même si certains restent débattus.

 

Parmi les biais cognitifs les plus connus, on peut citer le désir de consensus (tendance des individus à aller dans le sens des décisions prises par le groupe) ou le biais d'autorité (surévaluer la valeur de l'opinion d'une personne que l'on considère comme une autorité).

 

Comme exemple, on peut citer Daniel Kahneman [1] :

 

« Des expériences ont montré que les juges des détentions, chargés d’éplucher les demandes de liberté conditionnelle, se montrent sensiblement plus sévères dans les deux heures qui précèdent leur pause que dans les deux heures qui la suivent. Pourquoi ? Parce que l’épuisement de l’ego juste avant la pause les pousse inconsciemment à faire le choix par défaut, celui qui demande le moins d’efforts et qui est de rejeter la demande. »

 

  • Pourquoi notre cerveau fonctionne-t-il de la sorte ?

Pour comprendre pourquoi notre cerveau possède autant de biais cognitifs, il est nécessaire de se pencher sur les bénéfices qu’ils apportent. En raccourcissant le processus cognitif, ils sont un levier d’action puissant pour traiter beaucoup d’informations et prendre des décisions pertinentes rapidement au moindre effort.

 

Face à un trop plein d’informations, afin d’éviter d’être noyé sous la masse de données à traiter, notre cerveau est capable d’écrémer et de filtrer une grande quantité d’entre-elles. Nous avons tous fait cette expérience de suivre une conversation sans problème dans un environnement bruyant, occultant tous les bruits parasites.

 

Pour faciliter le processus de mémorisation, notre cerveau est capable de sélectionner et enregistrer les parties les plus importantes et utiles des informations traitées.

 

Avec nos sens, nous avons souvent des informations parcellaires de la réalité qui nous entoure. Par exemple nous pouvons ne pas comprendre un mot au sein d’une phrase, ou ne pas voir la face cachée d’un objet. Pour combler ce manque d’information, construire du sens à partir des informations partielles, notre cerveau comble les trous, soit en comparant à une situation connue, soit en inventant carrément.

 

Dans le but d’agir vite, de prendre des décisions d’action en une fraction de seconde, notre cerveau doit utiliser des raccourcis afin d’augmenter nos chances de survie, de sécurité ou de succès.

 

Au total, notre cerveau a naturellement évolué en mettant en place des automatismes, des mécanismes de gestion pour traiter toutes ces informations. Il a fallu aussi les rendre inconscients, pour laisser la place à d’autres fonctions essentielles, comme la conversation, ou la recherche de nourriture.

 

  • Le biais de négativité

Mis en évidence en 2001 par Paul Rozin et Edward Rozyman [3], le biais de négativité est un phénomène cognitif qui nous amène à retenir davantage les mauvaises nouvelles que les bonnes, à être davantage marqués par les expériences négatives que par les expériences neutres ou positives.

 

L’origine de ce biais cognitif est probablement à trouver dans notre évolution, au cours de laquelle les individus retenant davantage les éléments dangereux ou négatifs survivaient mieux que les autres. Sans tomber dans la caricature, ceux qui redoutaient à l’excès l’attaque d’un prédateur survivaient mieux que les autres. D’ailleurs ce biais ne se limite pas aux adultes, étant aussi présent chez les enfants [4].

 

Ce biais est décrit pas Danien Kahneman en ces termes [5] :

 

« Le cerveau des humains et des autres animaux contient un mécanisme qui est construit de manière à donner la priorité aux mauvaises nouvelles. En réduisant à quelques centièmes de seconde le temps nécessaire à détecter un prédateur, ce circuit améliore l’espérance de vie de l’animal. »

 

Au quotidien, dans nos sociétés dénuées d’autant de risques vitaux que par le passé, ce biais nous fait retenir davantage les échecs que les succès, les défauts que les qualités d'une personne ou les critiques que les compliments. De nombreuses études en psychologie cognitive ont permis de montrer que les participants retenaient mieux les informations relatives au danger, pendant une plus longue durée. Par ailleurs, ils avaient tendance à faire davantage confiance à ces informations et à mieux les transmettre d’un individu à l’autre.

 

  • Quelles implications dans le contexte actuel ?

Ces derniers jours – mois – les occasions de faire fonctionner le biais cognitif de négativité sont nombreuses. Le contexte pandémique, fortement anxiogène, a amené de très nombreux changements dans les habitudes quotidiennes. Depuis des mois nous tâtonnons à retrouver un équilibre, sans cesse chamboulé à nouveau. Qui dit tâtonnement dit forcément des succès et des erreurs. Des projets avortés, des moments agréables annulés, un télétravail qui dysfonctionne, des relations de couple modifiées, etc. : autant d’éléments négatifs qui se retrouvent fixés par notre cerveau.

 

Par ailleurs, les professionnels de la communication connaissent très bien les biais cognitifs et savent jouer avec. Des vendeurs de poussettes ultra-sécurisées à certains journaux de grande écoute, en passant par une bonne partie des personnalités politiques, tous savent utiliser les peurs pour ancrer un message, un besoin. Petit à petit cela affecte nos valeurs et nos idéologies, ancrant de plus en plus d'informations négatives et alimentant un sentiment d'échec global. 

 

Attention néanmoins à ne pas tomber dans l’effet inverse, dans un optimiste naïf pouvant s’avérer dangereux en temps de pandémie. Pour compenser les effets de ce biais cognitifs de négativité, certains vendent des méthodes de développement personnel ou de psychologie positive qui s’apparentent parfois davantage à des œillères qu'à de véritables solutions, ce qui peut conduire à une intolérance complète et artificielle au mal-être.

 

 

  • D’autres facteurs entrent en compte.

Comme en toutes choses, des nuances sont à faire dans cette question. Ni le biais de négativité ni les préceptes de psychologie positive ne peuvent rendre compte à eux seuls des différents états que nous traversons au cours de nos vies. Des cycles au cours desquels tout nous paraît négatif existent, pendant lesquels les échecs enchaînent effectivement avec les erreurs. C’est un phénomène normal, tant que l’on ne s’y enlise pas.

 

Pendant ces périodes, outre le biais cognitif de négativité, plusieurs mécanismes peuvent rentrer en jeu : 

  • La faible confiance en soi : souvent cultivée depuis des années, voire depuis l’enfance, le manque de confiance en soi et d’estime de soi augmentent la sensibilité aux variations de l’humeur.
  • Des troubles de l’humeur : un syndrome anxiodépressif intensifie le sentiment que tout va mal et que les efforts de changement sont vains.
  • La saison : le changement de saison et de luminosité associé à l’automne est connu pour majorer les symptômes anxieux et l’humeur triste.

Attention, une pathologie authentique comme un syndrome anxieux ou dépressif doit être pris en charge par des professionnels de santé qualifiés.

               

 

  • Quelles solutions ?

Par définition, les biais cognitifs sont inconscients et automatiques. Agir dessus directement est donc difficile, même si des techniques comme l’hypnose ont montré des effets intéressants (voir ci-dessous). Chercher à supprimer complètement un biais cognitif est illusoire, d’autant qu’ils représentent une aide précieuse pour notre cerveau.

 

Néanmoins il existe plusieurs techniques pour mieux vivre au quotidien, y compris dans ces temps difficiles. Les différentes techniques ci-dessous peuvent être utilisées de façon associée, en fonction des préférences de chacun. Quoi qu’il en soit la dernière chose à faire est probablement de continuer comme si de rien n’était, en s’obstinant à considérer la négativité comme une fatalité, au risque de s’y enliser.

 

  • Prendre conscience de l’existence du biais

Bonne nouvelle, vous avez d’ores et déjà commencé à mettre en place la première solution. En effet avoir conscience de l’existence de ce biais cognitif est le premier moyen pour en subir moins les effets. Certes nous voyons partout des problèmes, mais nous savons que notre cerveau est conçu pour ça depuis des millénaires et qu’il est possible de prendre du recul.

 

En effet il est possible, avec un peu d’entrainement (voir les exercices ci-dessous) de ne pas se laisser entraîner par notre cerveau primitif. En tant que femme ou homme moderne, nous avons la capacité de replacer le problème dans son contexte et de relativiser. Y compris face à une pandémie, à la maladie qui touche des proches, nous pouvons toujours mettre les éléments en perspective. Dans la grande majorité des cas notre vie n’est pas mise en danger. Le plus souvent nous faisons face à des problèmes qui vont trouver des solutions, pas à un tigre à dents de sabre.

 

Pour faciliter cette mise en perspective, nous allons avoir besoin de faire un tri dans le négatif et d’utiliser des données objectives.

 

  • Recadrage stoïcien

Quand on a l’impression que les mauvaises nouvelles s’accumulent, même quand on sait que notre cerveau n’est pas objectif sur la question, il peut être difficile de sortir la tête de l’eau. Pour ne pas se noyer sous les mauvaises nouvelles, il est intéressant de réaliser un tri d’inspiration « stoïcienne ».

 

Dans tout ce qui ne va pas, regarder chaque élément et se poser la question de la relation qu’on a personnellement avec cet événement. Est-ce arrivé à cause de moi ? Ou est-ce parce que certaines choses sont arrivées dont je n’ai pas le contrôle ? Consacrer un moment à cette analyse permet de clarifier ce qui a généré cet enchaînement de faits négatifs.

               

A partir de là, les problèmes se divisent en deux catégories. La première sont les problèmes qui dépendent de soi, sur lesquels on peut avoir une influence. Il convient alors de chercher comment avoir cette influence et à comment mettre en œuvre ces leviers d’action. La seconde sont les problèmes qui sont hors de son propre contrôle, qui ne dépendent pas de soi. Ces problèmes étant hors de portée, il est vain de perdre de l’énergie à lutter contre. Il convient alors de travailler à les accepter. Une fois ces problèmes transformés en limites, d’essayer de prendre de nouvelles décisions, de nouveaux moyens d’action pour faire naître du positif.

 

  •  Chercher des données objectives

Pour lutter contre la tendance de nos cerveaux à fixer le négatif et à imaginer le pire, nous avons besoin de comparer ce que nous avons en tête avec des données objectives sur les problèmes en eux-mêmes, sur ce qui nous fait peur.

 

Nous l’avons vu plus haut, certains journaux et réseaux sociaux véhiculent des informations volontairement biaisées, utilisant cette fragilité de nos cerveaux. Sans pour autant tomber dans un optimisme niais, s’éloigner des discours pessimistes, effrayants voire complotistes est un premier pas important pour donner une chance à notre cerveau de fixer autre chose que des mauvaises nouvelles. De nombreuses sources de données comme ourworldindata.org, les bureaux de fact-checking de certains journaux ou les sites officiels font un important travail pour fournir les informations les plus objectives possibles.

 

Il est important aussi d’avoir des données objectives sur soi-même. A la fin d’une journée où nous avons connu un échec et plusieurs succès, le biais de négativité aura tendance à nous faire ressasser l’échec plutôt que les succès. Il est donc important de lutter contre en donnant aux succès leur place dans notre cerveau. Cela peut passer par plusieurs techniques :

 

  1. Un journal de bord : Sous forme papier ou via une application, il s’agit de noter au fur et à mesure de la journée les expériences positives et négatives. Les succès du quotidien sont parfois dans de petites choses ! Il s’agit d’une petite routine à prendre mais qui s’installe rapidement. Le soir venu reprendre la liste de façon objective et retrouver les sensations associées à tous les succès qu’on a eu dans la journée.
  2. Regarder le négatif en face : Face à l’anxiété qui est générée par les pensées négatives, nous avons souvent tendance à un comportement de fuite tout à fait naturel. Le fait d’affronter la pensée négative, de remarquer sa présence dans notre esprit, d’essayer de la mettre en mots est une technique très intéressante. En effet, cela permet bien souvent de la délimiter plus précisément et de lui trouver un contre-exemple. Par exemple face à un sentiment diffus que rien ne va avec le télétravail, il est peut-être possible de reformuler pour se rendre compte que c’est le manque d’interactions sociales avec les collègues qui pose problème. De là, il est plus facile de réaliser que par contre, ne plus avoir à subir Michel de la compta est agréable et qu’il est possible de maintenir les interactions professionnelles agréables autrement. D’un nuage négatif, tirer une petite victoire positive puis la cultiver !
  3. Boite à bons souvenirs : sans tomber dans la nostalgie du passé, nous pouvons utiliser nos bons souvenirs, nos albums photos, etc. pour nous reconnecter aux agréables émotions de ces souvenirs. Chaque élément d’une « boite à bons souvenirs » peut constituer une petite pépite dans notre quotidien. Comme une « preuve » supplémentaire pour lutter contre les pensées négatives du quotidien.

 

  • Équilibrer les forces négatives / positives

On l’a vu grâce aux outils de la vision objective, nos quotidiens sont faits d’éléments positifs et négatifs. On estime que pour avoir une vie équilibrée en termes de positif / négatif, il est nécessaire qu’il y ait un nombre plus élevé de sentiments positifs que négatifs. Du fait de l’existence du biais cognitif de négativité, certaines études ont montré que le rapport pouvait être de 5 positifs pour 1 négatif et que le cerveau a besoin d'un grand nombre de petites expériences positives pour faire pencher la balance vers l'équilibre.

 

Il y a donc du travail et de la marge pour inverser la tendance naturelle de notre cerveau ! Pour cela il est possible de diminuer volontairement l’impact du négatif (voir la technique « stoïcienne » ci-dessus) mais aussi de majorer les expériences positives.

 

Tout d’abord en étant attentifs aux sensations positives croisées au cours de la journée. Ce n’est pas de l’orgueil que d’être content de soi-même à certains moments de la journée, de se féliciter soi-même, quitte à marquer le trait. Quand une expérience positive survient, il faut l’attraper avant qu’elle ne soit écartée par notre cerveau, comme si on voulait immortaliser cet instant et les sensations associées. On peut profiter d’avoir arrêté ce moment pour le noter dans journal de bord par exemple, ou le photographier avec une petite description.

 

Au vu du contexte négatif actuel, il est nécessaire de s’entraîner à voir du beau, de l’agréable et du positif le plus souvent possible. A la manière du photographe qui peut passer des heures à trouver le petit détail de composition de sa photo, soyez attentifs aux petits détails du quotidien.

 

De la même façon, créer soi-même quelque chose est un excellent moyen de générer des moments agréables et des petites victoires quotidiennes. Que ce soit en cuisine, en bricolage, en écriture, en aménagement intérieur, en sport, en DIY (Do it yourself), en musique ou dans n’importe quel domaine, créer quelque chose est un puissant mécanisme générateur d’expériences positives.

 

  • Maintenir le lien social

On l’a vu, dresser quotidiennement la liste des expériences positives vécues, en créer des nouvelles dès que possible et porter son attention sur ces moments agréables de la journée sont des stratégies efficaces et prouvées pour améliorer le bien-être. Mais il existe un moyen de majorer encore davantage les effets obtenus !

 

Mis en évidence par des études de psychologie sociale [6], le lien social est un important moyen de lutte contre les pensées négatives. En effet, le fait de parler de ses expériences positives augmente le bien-être et la satisfaction associée.

               

La réponse au partage des expériences est importante aussi, puisque dans les expériences réalisées, lorsque les participants recevaient des messages encourageants et enthousiastes après une expérience positive, ils en retiraient encore davantage de bénéfices.

 

En ces temps de distanciation sociale, il semble absolument nécessaire d’au contraire lutter contre l’isolement et de garder un contact fréquent avec ses proches, par téléphone, visio, etc. De les interroger sur leurs succès, sur ce qu’ils ont entrepris et réussi, complètement ou partiellement. En prenant cette habitude de remarquer et d’encourager les expériences positives chez les autres, vous vous associez à cette réussite et vos proches seront plus à même de vous rendre la pareille.

 

  • Travailler avec un professionnel

Sortir la tête de l’eau, faire le tri des problèmes, équilibrer le négatif avec le positif, transformer les problèmes en limite, gérer l’anxiété et le stress… cela peut représenter beaucoup à faire tout seul. On l’a vu avec le premier confinement, la santé psychique des français s’est fortement dégradée ces derniers mois avec un doublement du taux d’anxiété [7]. La mise en place du couvre-feu puis de reconfinement ont des effets très importants sur la santé mentale de tout un chacun.

 

En cas de difficulté psychologique importante (forte anxiété, dépression, etc.), il est conseillé de consulter un professionnel de la santé mentale (psychologue, psychiatre). Plusieurs lignes téléphoniques d’écoutes ont par ailleurs été mises en place.

 

L’hypnothérapie apporte des éléments très intéressants et non-médicamenteux sur la question. En effet l’état d’hypnose est un état de conscience modifié de façon temporaire et réversible, accompagné par un professionnel. L’accompagnement en hypnothérapie consiste en une ou plusieurs séances d’entretien pour vous aider à évaluer l’étendue des problèmes et surtout à identifier des solutions.  L’hypnothérapeute vous aide à découvrir cet état hypnotique mais aussi à y retourner par vous-même, en toute autonomie. Dans cet état de conscience modifié, il est possible de jouer directement sur les automatismes cognitifs, sur les mécanismes de pensée qui s’emballent, devenant alors source d’anxiété, de manque de confiance en soi, etc.

 

Sans être une psychothérapie à proprement parler, l’accompagnement avec un hypnothérapeute cherche à identifier puis mettre en place des solutions positives, adaptées et personnalisées à la vie de chaque personne. Être accompagné dans cette démarche permet de prendre un peu de recul.

 

 

Peut-être est-il temps de procéder à des changements, aussi petits soient-ils ?

Prenons soin de vous.

 

 

 

 

 Références

[1] Livre : Daniel Kahneman, Système1 / Système2 : Les deux vitesses de la pensée, 2012.

[2] Liste des biais décrits : https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_cognitive_biases.

[3] Article scientifique : Rozin, P. and Edward B. Royzman. “Negativity Bias, Negativity Dominance, and Contagion.” Personality and Social Psychology Review 5 (2001) : 296 - 320.

[4] Article scientifique : Hamlin, J. K., & Baron, A. S. (2014). Agency attribution in infancy: evidence for a negativity bias. PloS one, 9(5), e96112. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0096112

[5] Livre : Daniel Kahneman, Thinking, Fast and Slow, p. 301.

[6] Article scientifique : Nathaniel M. Lambert, Frank D. Fincham & Tyler F. Stillman (2012) Gratitude and depressive symptoms: The role of positive reframing and positive emotion, Cognition and Emotion, 26:4, 615-633, DOI: 10.1080/02699931.2011.595393

[7] DonnéesDès le 23 mars dernier, Santé publique France a réalisé une enquête auprès de 2000 internautes de 18 ans et plus, pour suivre la prévalence de troubles psychiques au sein de la population. Le premier sondage du 23-25 mars, une semaine après le début du confinement, indique un taux d’anxiété de 26,7 %, soit le double du taux observé hors contexte de crise sanitaire. Fin octobre, suite au couvre-feu, la prévalence des états dépressifs connaît un nouveau bond de cinq points. Et 66 % des répondants reconnaissent avoir eu un sommeil troublé. Ils étaient un peu moins fin mars (61 %).

 



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